14/04/2015

Le Dernier Loup, Jean Jacques Annaud


Thomas Hobbes avait dit : "L'homme est un loup pour l'homme". Cela fait bien longtemps déjà que je partage cette idée.

En allant voir ce "film-documentaire" de Jean-Jacques Annaud, je me doutais bien que je n'allais pas voir un Walt Disney, où tout le monde est beau et gentil... Je n'ai pas été déçue. Il suffit d'ailleurs d'allumer la TV et de regarder les informations pour voir que les Hommes sont plus cruels que les animaux.

"Le dernier loup" raconte l'histoire d'un jeune étudiant qui est envoyé par la Chine de Mao aux fins "d’éduquer" une tribu de bergers nomades, en Mongolie.

Même s'il alphabétise les enfants, se rend utile en gardant les troupeaux et partage les tâches avec la communauté, il se rend compte qu'il a tout à apprendre de ces paysans qui vivent dans un environnement hostile, entourés de loups.

Il comprend vite que les rapports entre les bergers et les loups sont bâtis sur une forme d'accord tacite et mystique de non agression. Afin d'en connaître plus sur les loups, il décide - alors que c'est interdit - de capturer un louveteau et de l’apprivoiser ; des liens se tissent, bien que l'animal soit un animal définitivement sauvage.

Malheureusement, le progrès avance et une colonie importante de Chinois éleveurs s'installe à proximité de nos bergers. Après plusieurs attaques de loups, ils décident de les exterminer... Arrivent les 4x4 et les fusils automatiques.

Je n'en dirai pas plus, à part que les paysages sont époustouflants, que Jean-Jacques Annaud a là encore signé un très beau film, toujours à la gloire des animaux. Ce film nous montre toute la barbarie dont les hommes sont capables et en face, l'intelligence des loups et leur "sens de l'honneur" et je pèse mes mots.

En sortant du cinéma, j'ai pensé tout haut, comme l'écrivain Colette : "Plus je côtoie les hommes, plus j'aime mes chats". A méditer si le coeur vous en dit.

07/04/2015

Le Lac des Cygnes - Tchaïkovsky, Ballet du Bolchoï


Le jeune prince Siegfried fête sa majorité. Sa mère lui annonce, qu'au cours d'un grand bal, il devra choisir une épouse. Vexé de ne pouvoir choisir celle-ci par amour, il se rend durant la nuit dans la forêt. 

C'est alors qu'il voit passer une nuée de cygnes. Une fois les cygnes parvenus près d'un lac, il épaule son arbalète mais il s'arrête aussitôt ; devant lui se tient une belle femme vêtue de plumes de cygne blanches.

Sous le charme, le prince Siegfried apprend que la jeune femme est en fait Odette. Un terrible sorcier, lui a jeté un sort ; le jour, elle se transforme en cygne et la nuit, elle redevient une femme.

Il s'agit d'une très belle histoire d'amour, magnifiée par la danse, les costumes, les décors somptueux, qui font du Lac des Cygnes, un des ballets les plus romantiques du XIXème siècle.

Les danseurs semblent véritablement "voler", comme si cela ne  leur demandait aucun effort. Les "cygnes" sont si graciles, si menues, qu'au bout d'un moment, la magie opère et en effet, on ne voit plus des danseuses en tutu blanc avec des plumes, mais on croit réellement voir des cygnes.

La musique de Tchaïkovsky est une pure merveille alternant des moments d'allégresse, de joie et des moments de recueillement et de peur ; je ne suis pas une grande connaisseuse en  musique classique, mais je sais reconnaître une musique qui me touche, m'émeut jusqu'à avoir les larmes aux yeux.
C'est le cas de cette musique.

A conseiller à tous ceux qui aiment ce qui est beau mais également le romantisme.