1915, les hommes sont partis au front et ce sont les femmes, à la ferme du Paridier, qui les remplaçent. Travaillant de l'aube au coucher du soleil, leur vie est rythmée entre le
dur travail des champs, le soin apporté aux bêtes et le retour des hommes en permission.
Hortense, la doyenne,
engage une jeune fille de l'assistance publique pour les seconder elle et sa fille.
Francine pense avoir trouvé une famille.
Une plongée dans l'autre guerre de 19014-1918, celle des femmes. La guerre des femmes fortes, qui n'ont pas le choix et qui triment dur ; qui doivent prendre des décisions en l'absence de leur mari, de leur père, de leur frère ; celle des femmes fragiles qui se reposent un temps dans les bras d'un soldat américain.
Un film austère, rude, qui ne laisse pas de place aux bons sentiments. C'est un peu "marche ou crève" comme au front... L'honneur de la famille seul compte et elle en sont les gardiennes.
"Chacun est prisonnier de sa famille, de son milieu, de son métier, de son temps", Jean d'Ormesson
"Chacun est prisonnier de sa famille, de son milieu, de son métier, de son temps", Jean d'Ormesson