02/12/2014

Impératrice de Chine, Pearl Buck


En 1852, soixante jeunes filles des plus prestigieuses familles mandchoues sont convoquées au palais de l'empereur de Chine, afin qu'il choisisse ses futures épouses. 
Seule sera impératrice celle qui lui aura donné un fils. Les autres resteront des concubines, plus ou moins délaissées.

Yehonala est encore jeune. 
Très belle, elle est ambitieuse et intelligente et laisse le temps faire son oeuvre pour devenir la favorite de l'Empereur qu'elle n'aimera jamais. Elle lui donne un fils et devient donc Impératrice de Chine, sous le nom de Tzu-Hsi.

A la mort de l'Empereur encore jeune, Tzu-Hsi devient régente de son jeune fils. A ce titre, elle détient intégralement tous pouvoirs, gérant les dossiers politiques avec beaucoup de clairvoyance, d'intelligence et d'intérêt, mais pas sans orgueil parfois.
Cet orgueil, qui lui permet d'être forte en toutes circonstances, lui donne également une dureté qui la dessert.

Alors que j'avais lu "La Mère", qui décrit le quotidien miséreux d'une campagnarde et de ses enfants, à travers le roman "Impératrice de Chine", Pearl Buck recrée pour nous la Cité interdite dans son faste et sa beauté.
C'est un régal de détails, de luxe, de raffinement ; que ce soit relatif à l'aménagement des palais, aux bijoux de l'Impératrice ou pour tout ce qui concerne les jardins du palais, remplis de fleurs et de parfums.

Un beau dépaysement

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