29/05/2017

Les affranchis, Martin Scorcese



Ce film de Martin Scorcese nous retrace le parcours de Henry Hill, gamin des quartiers pauvres de New-York, mi-irlandais, mi-italien, qui va monter les échelons de la Mafia, jusqu'à faire partie de cette fine équipe qui trafique tout ce qui peut se vendre, les cigarettes, les homards, les manteaux de fourrure.
Ce faisant, il devient un "affranchi", qui n'a peur de rien ni de personne, qui a des privilèges, qui passe devant les autres et pour qui une table est toujours disponible dans les boîtes à la mode...

Niveau casting, c'est du lourd : Ray Liotta (Henry) entouré de Robert de Niro (Jimmy) l'acteur fétiche de Scorcese et Joe Pesci (Tom) dans son rôle de petit teigneux susceptible... qui d'ailleurs obtient l'Oscar 1990 du meilleur second rôle.

La vie coule, les années passent, avec les petites copines, les mariages, le baptême des enfants, entourés de leurs "parrains", une "vraie famille", soudée même dans les mauvais moments.
Lorsque Henry se retrouve en prison, Jimmy prend soin de sa femme et de ses enfants, les dépanne financièrement.

C'est le meurtre de Billie Batts, un caïd sorti de prison, qui va sceller le destin des trois hommes. A partir de cette bavure, le caïd de la bande adverse va chercher à se venger à tout prix.

L'alcool, la drogue, les grosses voitures, les visons... et par-dessus tout la violence, avec comme dans la plupart de ses rôles, un Joe Pesci bien remonté, sans aucun scrupule, susceptible comme une vierge effarouchée, qui "dézingue" à tout va. Du Scorcese comme on les aime.

"La violence est une forme d'amour"
Bernard Giraudeau




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